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Si un être humain — vous — est entièrement affranchi de la souffrance, de la douleur, et vit dans cette qualité d’affection, d’amour, alors vous agissez sur l’ensemble de l’humanité. Vous n’y pouvez rien.



Il y a <> le problème de la souffrance de l’humanité tout entière. La souffrance humaine est immense, et quel effet ou valeur, quelle importance ou quel sens la fin de la souffrance a-t-elle sur la souffrance totale de l’homme ?

Si vous avez été attentif, vous voyez comment la souffrance peut prendre fin, et vous devez éprouvez cette fin et pas simplement l’accepter. Vous devez l’éprouver dans la vie, c’est alors qu’elle prend un sens. Quand la souffrance a pris fin pour vous, quel en est le retentissement sur la distorsion de la souffrance des êtres humains ? Il y a la souffrance de la pauvreté, l’épouvantable impression d’ignorance, la brutalité, l’insensibilité ; la fin de la souffrance ici retentira-t-elle sur tout cela ?

Vous êtes le monde et le monde est vous. Il s’agit d’une réalité et non d’une supposition ou d’une théorie. C’est un fait. Un fait est ce qui se fait, ce qui est. Votre conscience avec son contenu est la conscience du monde. Cela aussi est ainsi. Et s’il y a une fin à la souffrance dans une conscience, dans votre conscience, elle agit sur toute la conscience du monde. C’est un fait patent. Hitler a agi sur la conscience du monde, ainsi que Lénine et les prêtres avec leur foi en Jésus.

De sorte que si un être humain — vous — est entièrement affranchi de la souffrance, de la douleur, et vit dans cette qualité d’affection, d’amour, alors vous agissez sur l’ensemble de l’humanité. Vous n’y pouvez rien.

Et tel est le mystère de la compassion.

Bulletin 68 ACK : Krishnamurti à Saanen, 17 juillet 1975.



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