Il n’est rien de permanent, tant dans le présent que dans l’avenir immédiat, le futur ; le schéma façonné par la pensée et le sentiment, le schéma du connu, est pulvérisé par une mise en question et une écoute justes. La connaissance de soi, des habitudes de la pensée et du sentiment, par l’écoute de chacun de leurs mouvements, met fin au connu. Le connu engendre la souffrance et l’amour est la liberté à l’égard du connu.
Carnets p. 288 Editions du Rocher