Les connaissances ne résoudront pas nos problèmes. Il se peut, par exemple, que vous sachiez que la réincarnation existe, qu’il y a une continuité après la mort. Il se “pourrait” que vous le sachiez ; je ne dis pas que vous le savez ; ou peut-être en êtes-vous convaincus. Mais cela ne résout pas le problème.
La mort ne peut pas être classée à la suite de vos explications, de vos informations, ou de vos convictions. Elle est bien plus mystérieuse, plus profonde, plus créatrice que cela.
L’on doit être capable de réexaminer toutes ces choses avec un esprit neuf, car ce n’est que par expérience directe que nos problèmes seront résolus. Et l’expérience directe ne se produit que s’il y a simplicité, donc sensibilité.
Le poids des connaissances émousse l’esprit. Le passé et le futur émoussent l’esprit. Seul l’esprit capable de s’ajuster au présent continuellement, d’instant en instant, peut affronter les puissantes influences et les pressions que notre milieu exerce constamment sur nous.
Première et dernière liberté. Sur la vraie simplicité. p.97-98. Stock.1972.