A quoi avons-nous réduit ce monde ! C’est un monde si beau, avec ses ravissantes collines, ses montagnes merveilleuses et ses formidables rivières.
Après trois mille ans de souffrance humaine, de lutte entre les hommes, d’obéissance, de soumission, d’entre-déchirement, voilà à quoi nous l’avons réduit : une masse confuse d’êtres sauvages et irréfléchis qui ne prennent pas soin de la terre, ni de ses splendeurs, ni de la beauté d’un lac, d’une mare ou de la rivière rapide et bondissante ;personne ne semble s’en soucier.
Nous ne nous intéressons qu’à nos petits moi, nos petits problèmes et ceci après trois ou cinq mille ans de prétendue culture.
Extrait de la flamme de l’attention